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  • : A sort of slapstick dreams are made of
  • : A mon signal, amène le dessert!
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Stit-DIY

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 09:21

Je me demande.

Est-ce qu'on est seul pour toujours quand on est mort ?

Est-ce qu'on écoute en boucle toujours la même chanson triste ?

Une chanson de Neil Young, le froid dans les veines et les os glacés.

Est-ce que c'est un saut dans l'effroi du coeur de ceux qu'on a aimé ?

Jamais plus.

Never more.

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

Du vent. Plus un mot.

Adieu la lumière, la chaleur.

Des pierres grises parsèment un chemin accidenté qui rendent pénible la descente vers la fin de l'éternité.

C'est parti pour durer.

Ou bien un adagio pour cordes de chanvre, en boucle.

 

Je me demande si j'ai pas un peu le blues ce matin.

 

...

 

Ah merde y a plus de café.

 

Pis j'ai mal aux dents.

 

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 12:14

Massif du Mont-Blanc

 

Du sommet on distingue l'abîme,

Un vertige qui monte

Comme une irrepressible envie.

Foutre en l'air, foutre à terre, partout.

Se réjouir, profiter du point de vue,

Avant la chute.

Tomber des nues,

Au raz du sol,

Goûter à l'ordinaire,

Au niveau de l'amer.


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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 22:29

 

 

 

Sandwich, la vie serait une erreur.

 

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 14:42

L'enfant qui naît dit pourquoi.

Le vieillard qui meurt dit pourquoi.

Entre les deux heureusement, personne n'a entendu la question.

- Tu veux vraiment que je te dise ?

- ...Non laisse tomber...On reprend un rhum ?

- Bon OK. Mais le dernier alors. Je te rappelle que demain y a ma soeur qui vient avec ses clébarts. Rien que d'y penser j'ai des crampes d'estomac. Et je ne te parle pas du type qui vit avec elle. Le parfait abruti qui va passer sa journée à table à picoler. Je me demande s'il ne joue pas au basket.

- Slurp...

- Slurp...Du douze ans d'âge...

- C'est quoi le rapport ?

- Entre quoi et quoi ?

- Entre le basket et le fait qu'il picole ?

- Ah heu non aucun, je me demande juste s'il ne joue pas au basket, vu qu'il est grand...

- ...

-...Remarque il est pas immense non plus, un bon mètre quatre vingt mais sans plus...

-Moi c'est le type du dessous...Tu l'as déjà vu ?

-Ton voisin du dessous ? Non je crois pas... Il joue au basket aussi ?

-Non mais je me demande s'il ne couche pas avec la concierge...

- Ah bon ? Elle est bonne la concierge ?

- Mmm...Ouais quand même....Une grande brune au sourire très avenant...Des gros seins bien molletonnés...

-Tu l'as déjà bourrée ?

- Bourrée ? Tu dis bourrée toi ?

- Ben oui pourquoi, tu dis quoi toi ? Bourrée c'est clair, tout le monde comprend non ?

- C'est sûr, bourrée on comprend, on voit bien l'image...On entend même le bruit que ça fait..

- Alors ?

- Quoi ?

- Tu l'as bourrée ?

- Mais non je te parle du voisin, moi c'est pas trop mon genre...

- Le voisin ou de bourrer la concierge ?

- Pfff...Les deux...Je t'ai dit que j'avais déjà essayé avec un mec ?

- Non!! Alors ? Ca fait quoi ?

- Bah...C'est comme rentrer bourré et se tromper d'appart, on a l'impression de reconnaître et puis finalement on ressort en s'excusant...

- Ha Ha!!! T'es con !!

- Oui hein ?!

- Bon, on en reprend un ?

- Bon... Allez, pour fêter ta connerie, mais le dernier alors hein, parce que demain moi avec ma soeur qui grince, son type alcoolo qui bave et ses clébarts qui puent y va me falloir une sacrée bonne dose de courage pour tuer personne...

- Arrête un peu avec ta soeur, je la connais elle est plutôt sympa...Moi demain je vais manger chez mes parents et si tu veux te pendre avec ta bite ce soir je peux te raconter le programme...

- Non s'il te plaît t'es pas obligé merci...Tu l'as bourrée aussi ma soeur ?

- Ben oui t'avais parié avec moi tu te souviens plus?

- Ah ben oui chui con...

-Slurp...Hum c'est bon..

-Slurp...Du douze ans d'âge...

- Sûr...Et encore, certains jours on dirait huit...

- Bah...

 

 

 

 

- Et ça tu connais ?

L'Eternel dit à caïn :

"Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois." Et l'Eternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. Puis Caïn s'éloigna de la face de l'Eternel et habita dans la terre de Nod, à l'Est d'Eden.

- Putain c'est chié...

- Oui hein ?! Je l'ai lu sur un paquet de clopes. Des marlboros. Y mettent ça maintenant sur les paquets pour empêcher les gens de fumer.

- Ah bon ? Sans déconner ?

- Sans déconner. On en reprend un ?

- Bon, le dernier alors...Rapport à ma soeur...

- Et ses clébarts...

- Oui c'est bon Jérôme arrête tu veux...On voit bien que c'est pas toi qui va te les coltiner...

- Slurp..Hum c'est bon...

- Slurp...T'as raison, qu'est-ce que c'est bon...

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 12:31

Assis comme ça sur la digue à regarder les vagues sans cesse recommencer, naître, et mourir de l’élan qui les a fait naître, j'ai pensé qu'il fallait toujours insister, que d'aussi loin qu'elle parte, la mer finit toujours par monter, insister aussi parce qu'elle fini toujours par redescendre.  
Après ça m’a fait mal au cul d'être assis sur une pierre froide et d’y penser, alors j’ai bougé.
J'ai marché un peu sur la plage déserte, le nez au vent avant de m'attabler devant un café en terrasse et de me demander quelle quantité de Chasse-Spleen il me faudrait pour dissoudre l’enclume que j’avais posée sur le sternum.
Des litres versés en dizaines de verres vidés.

En rentrant de la plage je suis passé chez le boucher. Il m'a découpé une côte à l'os de 400 grammes en m'expliquant comment on avait découvert par hasard que son fils - le gamin timide se tenait derrière l'étal à côté de son père- n'avait qu'un seul rein, et qui plus est en très mauvais état. Lui bien sûr avait alors spontanément décidé de lui donner un des siens. Une étoile noire devait briller sur cette famille puisque les médecins avaient alors découvert que l'anomalie était congénitale et que lui aussi, qui n'avait jamais été malade et n'avait jusqu'alors subi aucun examen médical, vivait avec un seul rein. Je n'ai rien osé demander au sujet de sa femme, j'ai payé en le remerciant et suis rentré préparer mon repas.
J'ai accompagné ma côte à l'os d'une bouteille de Moulis en Médoc 89 que j'ai tenu à finir debout mon verre à la main, observant la rue déserte par la fenêtre, ma playlist ayant choisi Philadelphia pour célébrer mon naufrage (un homme seul debout au milieu de la nuit un verre à la main chantant Neil Young à la fenêtre d'une maison vide est un naufragé, nul doute que la tempête a fait rage).
Dans mon lit peinant à trouver le sommeil j'ai revu toutes ces vagues écumantes tirant la mer avec elles pour la faire monter (milliers de moutons galopant sur la terre pour la faire tourner). Le sommeil a fini par venir et juste avant de sombrer je me suis demandé ce que tu faisais à cette heure, si tu dormais paisiblement ou bien si d'une façon ou d'une autre quelqu'un t'en empêchait, toi aussi.
Personne n'oublie personne
mais le temps passe, on est éternels, pas immortels.

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 10:39

Set my spirit free...

Set my body free...

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 14:43

la vie2

 

En attendant d'avoir la réponse et surtout du temps pour la trouver, veuillez agréér, Madame, Monsieur,  l'expression de mon humeur musicale.

 

Bien à vous,

Marcus Maximus. K7 vies (Ouais enfin, dans ses rêves...).

 

RADIOHEA_D. Lotus flower. From the new alboum "The king of the limbs". Sortie demain.

 

 

NDLR : ATTENTION! Cet article est un lamentable subterfuge de l'auteur qui n'en fout pas une ramée ces temps-ci et tente par des voies pseudo poétiques et assurément calamiteuses de se faire passer pour un hyperactif alors que lui-même sait très bien que ses activités les plus hyper restent le développé couché et la descente de lit. Entre nous soit dit.

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 18:21

 


 

 

 

 

NDLR : Quand même, ça ne s'arrange pas des masses ce blog hein...

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 11:44

Quelque chose en moi savait ça. Coucher avec cette fille revenait à tenter de se calmer une démangeaison au coin de l’œil avec la pointe d’un couteau. L’idée en elle-même était jouissive mais j’étais encore assez lucide pour reconnaître que ça n’allait pas sans risque.
Cathleen Evans avait vingt sept ans et louait un meublé au dix neuf de la rue Sainte Beuve. Elle y vivait seule la semaine et rentrait chaque week-end retrouver son mari resté chez eux dans le Sussex. Elle venait travailler en France où elle était prof d’anglais dans un lycée catholique privé. Elle était grande, mince, avec une sensualité qui s’exprimait jusque dans la nonchalance de son port de tête. Cathleen donnait à penser que rien n'était vraiment grave, comme si la vie était un éternel début d’été et que tout était bon à prendre. Ce soir là quand j’ai sonné chez elle j’avais à l’esprit la finesse de sa taille et ses seins généreux qui m’avaient passablement obnubilé lors de nos précédentes rencontres. Peut-être que j’avais aussi à l’esprit de faire demi-tour, qu’il était encore temps de rentrer chez moi attendre que ma femme ne revienne de sa réunion à Paris. Cette soirée avait des allures de trahison, j’étais veule et j’agissais comme un faible. Je ne connaissais cette fille que depuis une semaine, nous nous étions rencontrés par hasard et j’allais jouer ma vie avec Eva – ma femme s’appelle Eva – sur un coup de rein. J’avais tourné et retourné ça dans ma tête toute la journée, ça m’obsédait, à ce point qu’avant de sortir pour me rendre chez Cathleen j’avais même pensé descendre une douzaine de gin et m’allonger jusqu’à m’endormir, ne décider de rien et laisser passer l’orage (ma lâcheté n'a d'égal que mon alcoolisme latent).
Cathleen m’a ouvert sa porte sur son sourire et une vue en contre-plongée sur ses jambes insensées – j’ai souvent pensé qu’elles dessinaient en creux une flèche pointant l’Origine du Monde - et je n’ai plus douté de rien. A peine entré je l’ai attirée contre moi et j’ai pris sa bouche comme une poire pour la soif, ma langue léchant sa langue pendant que mes mains couraient et glissaient partout sur son corps. Elle a plaqué son bassin contre le mien, pressant mon sexe de son pubis avant que la paume de sa main ne vienne prendre le relais. Le bâton de relais s’entend. Elle portait une jupe courte et un chemisier blanc qui n’ont pas tenu plus longtemps que ses dessous, le temps de nous rendre en piétinant, collés l’un à l’autre jusqu’à la cuisine. D’un mouvement de bassin elle s’est assise sur le plan de travail et relevant ses genoux je l’ai pénétrée tout de go. Ses jambes autour de ma taille assuraient le va et vient, je n’avais pas lâché sa bouche et mes mains s’appliquaient à lui malaxer les seins. J’étais excité à mort, je gémissais elle gémissait et ça m’excitait plus encore, notre échange était devenu bien plus profond que toutes les conversations que nous avions pu avoir elle et moi. Dans un boucan de tous les diables tous les ustensiles du plan de travail se sont retrouvés à terre. Son sexe palpitait maintenant si bien autour du mien que j’ai joui avec elle sans retenue, cessant instantanément de bouger et la gardant plaquée contre moi, enclenché tout au fond d’elle, nos corps parcourus une  minute encore des soubresauts de nos reins.
J’ai relevé la tête de sa nuque et pour la première fois depuis que j’étais arrivé chez elle je l’ai regardée dans les yeux. Cathleen souriait doucement, elle avait le rouge aux joues et le regard enfiévré, elle était décoiffée et terriblement sexy. Nous sommes restés nus silencieux l’un à côté de l’autre un moment, le souffle court et les fesses appuyées sur le bord du plan de travail. Les yeux sur mon sexe j'observais un filet de fluide achever de descendre en rappel de mon gland jusqu’au sol. Nul doute qu'à présent je me sentais morveux. Ma main tenait vaguement le fin poignet de Cathleen, je sentais battre son pouls rapide. Ce que j'avais à l'esprit maintenant c'était de me rhabiller vite fait et de rentrer chez moi prendre une longue douche purificatrice. Je me sentais morveux et j'ai pensé à ma femme, merde merde merde, je souhaitais de toutes mes forces que rien de tel ne fut arrivé.
C'est Cathleen qui a repris l'initiative en me proposant un verre. Je suis passé à la salle de bains pendant qu'elle sortait les verres et la bouteille de gin. J'ai pris une douche rapide. Après tout ce n'étais pas la fin du monde et en frottant bien certaines parties de mon corps j'allais faire face. J'allais déjà mieux quand j'ai coupé l'eau. J'allais prendre un verre avec cette fille et rentrer chez moi, demain serait un autre jour et comme dit l'autre, einmal ist keinmal. 

Vêtue d'un peignoir léger, Cathleen est revenue de la salle de bains à son tour. Elle s’est installé dans le fauteuil en face de moi et c'était plutôt agréable de discuter avec cette fille qui riait beaucoup, se fichait éperdument du monde et fredonnait Gloria dans le texte ( Jesus died for somebody's sins but not mine). Deux heures extras ont passé avant que je ne la quitte pour rentrer chez moi. Nous avions discuté joyeusement et descendu trois ou quatre gins tonic, avant de refaire l'amour, dans son lit et cette fois avec douceur ses caresses m’avaient trouvé la peau.
Après quoi nous étions restés emboîtés, vaporeux et silencieux jusqu'à ce que je me décide à partir. C'est elle qui m'a gentiment rappelé qu'il était déjà vingt deux heures trente, je crois que quant à moi j'aurais pu oublier ma vie et passer le reste de la nuit dans son lit jusqu’à partager l’aube d’un nouveau jour.
A tout le moins baiser encore une fois.
Je suis sorti de chez elle dans la nuit et parti chez moi à pied. Les passants étaient rares et semblaient pressés de rentrer. J’ai pensé à La Lenteur de Kundera et j’ai parcouru le kilomètre qui me séparait de chez moi sans me presser, me forçant à respirer profondément et ralentir mes pas,  reprenant doucement le fil de mon histoire. Je ne voulais rien oublier de ce qui venait de se passer, mais peut-être que rien n’était vraiment arrivé non plus. Il s’agissait de reprendre connaissance, de reprendre pied dans le réel, de refermer cette parenthèse enchantée. J’avais l’impression de sortir du cinéma, le film avait été extraordinaire et j’en étais encore tout imprégné mais maintenant la séance était terminée et je rentrais chez moi dans la fraîcheur humide d’un soir d’automne.
Eva a tout su (une collègue d’Eva voisine de Cathleen m’a balancé) et m’a quitté pour ça, dès le lendemain. Je crois me souvenir que j’ai accepté mon sort et que j’ai tout avoué, que je n’ai pas vraiment lutté avant de la laisser partir. Ca arrive. Ca arrive qu’on fasse le contraire de ce qui est bon pour soi. J’aimais tellement Eva. J’aimais tellement Eva que j’ai couché avec une anglaise rigolote aux gros seins.
Peut-être est-ce le Démon qui me taraude l’âme, peut-être est-ce le besoin de me sentir en vie, de me montrer bravache à moi-même. De m’en mordre les doigts jusqu’à la surprise du sang, après tout le bonheur est si prévisible.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 13:10

De temps à autre, quand votre existence devient trop compliquée et que vous vous sentez encerclé par les petites bêtes fouineuses, le seul remède authentique est de se bourrer des produits chimiques les plus atroces, puis de descendre à tombeau ouvert de Hollywood à Las Vegas. Pour se relaxer, pour ainsi dire, au coeur du soleil du désert. On descend la capote, on s'enduit la figure d'une pommade blanche pour bronzer, et on démarre avec la musique à plein volume et un bon demi-litre d'éther.

Hunter S. Thompson, Las Vegas Parano.

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