12 juillet 2007
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14:29
Enfin pour être honnête, ce n’est pas tout à fait exact.
En fait je sortais penaud du bureau du DRH qui venait de me signifier la non reconduction de mon CDD, - qu’en avait-il à faire de la rudesse du climat à l’approche des fins de mois ? - je me dirigeais vers l’ascenseur quand j’ai croisé Catherine, la fille de la compta qui m’avait indiqué le chemin des archives le jour de mon arrivée. Elle m’a demandé si j’allais bien. Je n’ai pas osé lui dire la vérité quant à la fin de notre relation.
Juste j’ai dit :
Juste j’ai dit :
- Ouais ça va, et toi ? en me félicitant intérieurement de ma verve et de mon altruisme.
- Ca va m’a-t-elle répondu, ça va. C'est alors qu'elle est rentrée dans son bureau.
Les bras ballants au milieu du couloir, je me suis dit bon ben voilà Jean Mich.
C’est là que j’ai vu arriver le type de la sécurité – le concierge en fait - au moment où j’entrais dans l’ascenseur. Il a levé le bras en souriant dans ma direction pour me héler, la porte s’est refermée et j’ai dit Ouf ! La conversation de ce type m’était aussi désagréable que son haleine était fétide. Et enfer, je déteste qu’on me hèle!
Voilà. Et donc après ça, chômeur que j’étais, je suis ressorti de l’ascenseur.
J’ai traversé le hall en tirant sur l’élastique de mon pantalon de survêt pour le remonter.
Je craignais en effet que quelqu’un n’aperçût le kevlar armé de ma tenue death proof.
Une main dans la poche, j’activais discrètement mon pulsar laser. Je venais de repérer un activiste malthusien déguisé en vigile.
Mais pardonnez-moi, le devoir m’appelle et je vous en ai déjà dit plus que votre sécurité ne l’autorise. Ciao !
C’est là que j’ai vu arriver le type de la sécurité – le concierge en fait - au moment où j’entrais dans l’ascenseur. Il a levé le bras en souriant dans ma direction pour me héler, la porte s’est refermée et j’ai dit Ouf ! La conversation de ce type m’était aussi désagréable que son haleine était fétide. Et enfer, je déteste qu’on me hèle!
Voilà. Et donc après ça, chômeur que j’étais, je suis ressorti de l’ascenseur.
J’ai traversé le hall en tirant sur l’élastique de mon pantalon de survêt pour le remonter.
Je craignais en effet que quelqu’un n’aperçût le kevlar armé de ma tenue death proof.
Une main dans la poche, j’activais discrètement mon pulsar laser. Je venais de repérer un activiste malthusien déguisé en vigile.
Mais pardonnez-moi, le devoir m’appelle et je vous en ai déjà dit plus que votre sécurité ne l’autorise. Ciao !