23 juin 2009
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Mon chien s'appliquait à lui lustrer le bas du pantalon. Dans l'encadrement de la porte d'entrée je l'écoutais me dire que c'était OK pour son garage, je pouvais en disposer pendant ses congés. Timide comme il était il n'avait pas osé me le refuser, pas plus qu'il n'osait me demander d'ôter mon chien de sa jambe. Il vivait - avec une fille terne aux épaules carrées - dans l'appartement qui jouxtait le mien et je ne le connaissais que vêtu d'un sweat-shirt à capuche vert armée, d'une paire de Jean et de Converse. J'imagine que si je devais le croiser dans quarante ans il serait toujours accoutré de la sorte. J'ai pris mon chien par le collier et je l'ai fait rentrer dans l'appart, direct au panier.
-"C'est rien" m'a-t-il dit en regardant le bas de son Jean tâché. Il souriait. Je l'ai remercié d'une poignée de main énergique, voilà qui me rendait foutrement service.
-"C'est rien" m'a-t-il dit en regardant le bas de son Jean tâché. Il souriait. Je l'ai remercié d'une poignée de main énergique, voilà qui me rendait foutrement service.