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A mon signal, amène le dessert!

L'été se passe de commentaires.

Sans rire, est-ce qu'on peut dire sans surjouer qu'on aime pas l'été ?

Franchement ? Qui peut dire ça ? Un emmerdeur ? Un peine à jouir ?

Un type qui renacle, qui traîne les pieds, un de ceux qui ergote pour le simple plaisir du verbe ? 

Rien ne va jamais assez bien, c'est ça ?

Et la douceur de vivre ? Laisser aller, ralentir, laisser venir et humer le vent du soir, la tête au ciel, les pieds nus foulant la grève. Goûter à l'onctuosité de ces brefs instants, car on le sait bien, tout ça ne va pas durer, la vie va se durcir et ce n'est pas cet hiver qu'il faudra se réjouir du parfum des fruits ou de la lumière du matin n'est-ce pas ?

Bien sûr que non.

Il n'y a rien de mieux que l'eau et la chaleur, le vent tiède et léger sur la peau. Je ne connais rien de mieux que la douceur d'un été.

 

(Enfin si, pour être tout à fait précis, ta bouche  tes baisers, tes caresses tes seins ton cul ton rire et les milles attentions que tu me portais me donnaient au moins - au moins! je dis - autant envie de vivre longtemps que le plus lumineux des grands étés. Mais quoi, nous voilà au beau milieu de juillet, et plus aucunes nouvelles de toi.
Alors il me reste l'été. Et quel triste sire je serais pour dire que je n'aime pas l'été.
Non mais vraiment, sans déconner.)

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K
<br /> <br /> Mr Marcus, je suis toujours aussi admirative de la façon dont vous vous exprimez à l’écrit, c’est un bel<br /> héritage de BOB2BOB ou encore Maximus.  A quand un  livre ???<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Merci pour lui (Maximus Bob2bob, mon papa...), je lui transmettrai vos compliments, car c'est bien à lui que tout le mérite (si mérite il y a ) revient. Il m'a tout donné et je ne fais que<br /> recopier. Trop facile....<br /> <br /> <br /> Et pour le livre....Mmmmm, voyons voir, disons qu'on essaiera, bientôt....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> oui, mais non... l'été, super oui, évidemment.<br /> <br /> <br /> un être à aimer - une bouche, un cul, des caresses, tout ça - bien sûr, encore plus...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais les deux ensemble ? Les peaux moites qui se collent dans des bruits tout à fait inélégants, quand la chaleur de l'autre s'ajoute à la chaleur de l'été pour parfaire l'impression de<br /> vivre dans un four - mais serrés en plus...?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Non... non, vraiment, c'est bien d'être seul pour profiter de l'été. Et je vous trouve des arguments pour dire que c'est mieux l'hiver aussi, si vous voulez, hein...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> <br /> Ach...Bien sûr, et comme vous avez raison, comment ne pas évoquer l'été et les piqûres d'insectes, les membres gonflés de venin, les démangeaisons qui rendent fous, les fruits de mer agonisant au<br /> soleil qui rendent malades. Les putains de méduses qui gâchent tout, à croire qu’elles n’ont été créées que dans le simple but de venir nous polluer les vacances. Comment ne pas dire le mal être<br /> général qui se saisit de chacun en cette saison infernale, qui fait de toute promiscuité, de toute tentative de rapprochement charnel un enfer moite et suffocant, qui transforme toute sensualité<br /> câline en un torrent de sueur refroidie aux matins de nos amours qui déchantent, les muqueuses et autres glands irrités des cristaux de quartz du sable présent en bien trop grande quantité sur<br /> les plages. Quand ce n’est pas un gros paquet d’algues noires qui vous dépasse du slip. Vous avez raison, baiser l'été n'a rien d'une sinécure (quand on connaît en plus la pauvreté de la<br /> programmation estival du cinéma du village...) et quitte à vivre vraiment de quelque chose de fort, de sain et de tonique, préférons l'hiver et sa rigueur, enivrons nous de l'humidité de janvier<br /> qui vous transperce les os, régalons nous du vent des plages de février qui vous cingle le visage et vous arrache la gueule d'une grêlée de sable ; célébrons les larmes, les bronchites et les<br /> gorges en feu, les quintes de toux fatales et les derniers refroidissements. Kof kof. Et faisons le point en mars, comptons nos abattis. Soyons alors fiers et ravis d'être toujours vivant et<br /> d'avoir passé l'hiver – un de plus, ouf ! - sans une seule piqûre de moustique, sans un seul coup de soleil, sans rien, rien du tout, triste et seul, mais peinard. Mouais, vous avez raison,<br /> vivement la fin de cette saison pourrie qui n’amène après tout que l’ivresse irréelle des histoires d’amours qui se termineront dans l’indifférence morose d’une rentrée sociale agitée où l’on<br /> espère voir chacun prendre ses responsabilités, fussent-elles de démissionner. Ben si quand même, faut pas déconner.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Anamorphose ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> T'as de ces mots...<br /> <br /> <br /> <br />